Dans quelle mesure le véganisme est-il réellement durable ? L’industrie vegan tient-elle ses promesses ?
Grüezi cher Alpahirten,
Il est à nouveau temps d’aborder les sujets passionnants entourant la nutrition, la durabilité et notre mission. Chez Alpahirt, nous croyons fermement que la consommation consciente de viande et la protection de notre environnement peuvent et doivent aller de pair. Dans ce numéro, nous examinons si l’industrie végétalienne, souvent considérée comme durable, tient réellement ses promesses. De plus, il y a encore une priorité COW qui nous montre à quel point nos partenaires à quatre sabots sont fascinants. Amusez-vous à lire et à découvrir !
Sincèrement,
Adrien
Adrien
Cow-ltivierer - L'industrie végane est-elle vraiment durable ?
Le régime végétalien est souvent considéré comme synonyme de durabilité. Mais dans quelle mesure l’industrie végétalienne est-elle réellement durable si elle repose fortement sur les monocultures ? La culture intensive du soja, des amandes ou des avocats dans des monocultures à grande échelle a de graves conséquences sur notre environnement.
Cette forme d’agriculture nécessite d’énormes quantités d’eau et conduit à l’épuisement des sols. Les monocultures réduisent drastiquement la biodiversité et fragilisent les écosystèmes naturels car la culture continue des mêmes cultures épuise le sol et le rend plus vulnérable à l’érosion. De plus, la lutte antiparasitaire nécessite souvent l’utilisation de produits chimiques, qui à leur tour polluent l’environnement.
La question de savoir si cette pratique est réellement durable à long terme se pose de plus en plus fréquemment. Car ce qui, à première vue, semble respectueux de l’environnement, cause en réalité de graves dommages écologiques. La production d’aliments végétaliens ne doit pas être considérée de manière isolée, mais dans le contexte d’une politique agricole mondiale qui prend en compte à la fois la protection de l’environnement et les besoins des populations.
Une approche holistique qui intègre également les produits animaux issus de l’agriculture régénératrice doit être l’avenir. L’agriculture régénératrice favorise la biodiversité, améliore la qualité des sols et réduit la dépendance aux intrants externes tels que les engrais chimiques. Les animaux qui paissent dans les pâturages contribuent à la santé des sols et permettent le cycle naturel des nutriments.
La durabilité ne signifie pas seulement renoncer à certains aliments, mais plutôt repenser toute notre relation avec la nature. Il s’agit d’utiliser nos ressources de manière responsable, de renforcer les cycles locaux et de protéger l’environnement sur le long terme. Peut-être que l’avenir de la durabilité ne réside pas dans des modèles extrêmes de renoncement, mais dans une coexistence équilibrée de productions végétales et animales en harmonie avec la nature.
Kuh-rios - La lumière du point de vue de la vache
Les vaches voient le monde très différemment de nous, les humains. Leurs yeux sont placés sur les côtés de leur tête, ce qui leur confère un champ de vision presque panoramique de 330°. Cela signifie qu’ils peuvent percevoir les mouvements dans leur environnement bien plus tôt que nous. Cependant, leur vision spatiale est limitée : les vaches ne peuvent voir clairement qu’une petite zone devant elles et ont du mal à estimer les distances. Ils perçoivent également les couleurs différemment : ils reconnaissent bien le vert, le jaune et le bleu, mais le rouge ne leur apparaît que comme une nuance de gris.
Les changements de lumière peuvent stresser les vaches car elles s’adaptent lentement aux nouvelles conditions d’éclairage. Les changements brusques de lumière vers l'obscurité ou les lampes vacillantes doivent être évités pour assurer le bien-être des animaux. Les écuries doivent donc être éclairées de manière uniforme et une lumière brusque doit être évitée.